LAURIANE, 28 ans: « J’ai préféré sauter dans le vide. »
LAURIANE, 28 ans :
L’inconnu reste quelque chose qui m’effraie. J’apprécie ce qui est habituel. Je n’ai pas le sens de l’aventure. C’est pour cela que la décision de partir dans un autre pays pour faire une thèse de neurosciences était une assez grosse prise de risque pour moi. Ce n’était absolument pas dans ma nature.
Il y a trois ans, après mon Master, j’ai hésité entre continuer mes études et trouver un emploi. Finalement en juillet 2015, j’ai trouvé un poste pour faire ma thèse à Zurich.
J’ai dû passer deux entretiens avant d’être acceptée; et entre les deux mon frère est décédé.